0,00 EUR

Votre panier est vide.

AccueilLA NUTRITIONLES OLIGO-ÉLÉMENTS : LA FACE CACHÉE DE NOTRE ALIMENTATION

LES OLIGO-ÉLÉMENTS : LA FACE CACHÉE DE NOTRE ALIMENTATION

Paradoxalement, l’alimentation moderne, abondante et variée, produit parfois des carences difficilement détectables car celles-ci ne concernent qu’une partie des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme : les oligo-éléments.

 

Si les vitamines et les minéraux majeurs sont aujourd’hui bien connus, peu d’entre nous savent ce que sont vraiment les oligo-éléments et le rôle qu’ils jouent dans le corps humain. Voyage dans l’infiniment petit.

Très souvent confondus avec les minéraux majeurs tels que le calcium ou le magnésium, les oligo-éléments se définissent non pas par leurs propriétés physiques ou chimiques, mais par la faiblesse de leur concentration dans le corps humain. Ils sont présents en quantités infinitésimales dans l’organisme, à tel point qu’il faut recourir aux unités de mesure de l’ordre du microgramme (un million de fois plus léger que le gramme) pour évaluer leur densité. En dépit de leur extrême discrétion, les oligo-éléments jouent un rôle fondamental dans la chimie organique. Ils permettent d’assurer des fonctions aussi importantes que le métabolisme énergétique (assimilation des glucides, protides et lipides), la croissance et la multiplication cellulaires, le fonctionnement des défenses immunitaires, etc.

 

Les oligo-éléments essentiels

Tous les oligo-éléments sont nécessaires au fonctionnement de l’organisme. Cependant les chercheurs ont défini comme les «oligo-éléments essentiels», ceux dont toute carence à plus ou moins long terme provoque des troubles importants. Ce sont l’iode, le fer, le zinc, le cuivre, le sélénium, le chrome et le fluor. Mais aussi le manganèse, le silicium, le vanadium, le nickel, l’étain et le cobalt pour lesquels le risque de carence n’a pas encore été prouvé. Dans les pays industrialisés, les carences en oligo-éléments sont pratiquement inexistantes. En revanche, des apports excessifs, souvent engendrés par des supplémentations anarchiques et intempestives, peuvent provoquer des troubles physiologiques pouvant aller jusqu’à l’intoxication. La chimie organique étant un processus complexe, tous les éléments sont interdépendants. Ainsi un excès de fer peut provoquer un déficit en zinc et réciproquement.

 

L’iode

C’est un élément essentiel de la composition des hormones de la glande thyroïde. Celui-ci stimule la croissance de l’ensemble des cellules de l’organisme. En cas de déficit important, on observe une augmentation du volume de la thyroïde au niveau du cou et la formation d’un goitre. Chez le nouveau-né, la carence sévère en iode induit un retard de développement mental et physique. On trouve l’iode dans les produits de la mer, les œufs, le lait, la viande, les céréales.

 

Le fer

Il assure la synthèse de l’hémoglobine ainsi que le transport de l’oxygène dans le sang. Un déficit en fer entraîne une intense fatigue, une baisse des performances physique et intellectuelle due à une moindre absorption de l’oxygène par l’organisme, une sensibilité accrue aux infections du fait de l’affaiblissement des défenses immunitaires, et surtout un risque important d’anémie. On le trouve dans la viande et les poissons, sous sa forme héminique (absorption optimale) et dans les céréales et légumes secs (absorption variable). Son assimilation est facilitée par la vitamine C. En cas de carence ferrugineuse, il est donc conseillé d’augmenter sa consommation de fruits et de légumes frais.

 

Le cuivre

Il facilite l’absorption intestinale du fer, joue un rôle dans la synthèse de l’élastine et du collagène et il est nécessaire à la pigmentation de la peau. Par ailleurs, il est indispensable à l’assimilation et à la synthèse lipidiques. Les déficits en cuivre ont donc pour conséquence d’élever le taux de cholestérol dans le sang et donc d’augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires. Les germes de blé, le foie, les noisettes, le chocolat et les fruits de mer sont riches en cuivre.

oligoelement2

Le zinc

C’est un élément indispensable au métabolisme des lipides, glucides, protéines. Il facilite l’action de 200 enzymes qui agissent sur la croissance et la mise en place des défenses immunitaires. Une carence en zinc entraîne retard de croissance, troubles de l’immunité, problème de cicatrisation et risque d’hypertension artérielle. Pour les femmes enceintes, une carence en zinc peut gêner le bon déroulement de leur grossesse. On le trouve dans la viande, les fruits de mer, les céréales et les légumes secs.

 

Le chrome

Il permet le métabolisme des glucides et des lipides. Une déficience sévère en chrome peut déclencher intolérance aux glucides, diabète et maladies cardio-vasculaires. On le trouve dans les épices (thym et poivre noir), la levure, le foie, le jaune d’œuf et les céréales.

 

Le sélénium

Il protège les cellules contre les radicaux libres (c’est un antioxydant). Il permet donc de prévenir le vieillissement prématuré, fréquent en cas de déficit. On le trouve dans les poissons, les produits de la mer, les œufs et les céréales.

 

Le fluor

Cet élément essentiel entre dans la composition de la masse osseuse. Il prévient les caries et l’ostéoporose. On le trouve dans de nombreuses eaux minérales… et dans la plupart des dentifrices ! Certains sels sont commercialisés de façons iodés et fluorés. Utilisés au quotidien ils apportent la quantité nécessaire de fluor à toute la famille.

oligoelement3

Les personnes exposées au risque de carence

Bien que les carences graves en oligo-éléments soient très rares dans les pays développés, certains groupes de personnes sont plus exposés que d’autres en fonction de leur âge, de leur sexe et de leur type d’activité à des déficits importants. C’est le cas des femmes plus exposées aux carences en fer, zinc et iode, notamment pendant la grossesse et l’allaitement car les besoins sont alors supérieurs aux apports. Les suppléments en fer sous forme de médicaments sont donc recommandés pendant cette période. D’une manière générale, toutes les femmes en âge d’avoir des enfants n’ont pas de réserves suffisantes en fer du fait des saignements dus au cycle menstruel. Par ailleurs, si lors de la puberté, les besoins en fer augmentent du fait de l’accélération de la croissance pour tous les adolescents, les filles doivent recevoir un apport en fer plus important que les garçons dès les premières règles. Autre population concernée par d’éventuels déficits, les sportifs. Une activité sportive intense peut induire un déficit en fer, zinc, manganèse et cuivre par l’augmentation de la sudation et de la perte urinaire. Les personnes âgées vivant seules ou semi-valides peuvent connaître des déficiences car elles ont tendance à moins manger. A la perte d’appétit s’ajoute souvent chez elles la croyance qu’en raison de leur âge et de leur inactivité, elles ont moins de besoins alimentaires que les actifs, ce qui est totalement faux. D’autant plus qu’avec l’âge, on note une moins bonne absorption digestive des éléments essentiels et notamment du zinc. Enfin les adeptes des régimes minceur doivent particulièrement veiller à leur équilibre en micro-nutriments. Tout régime qui aboutit à une diminution des apports alimentaires en quantité ou en qualité, peut entraîner des carences en oligo-éléments. Ceux qui proscrivent les féculents ont pour effet de réduire très fortement les apports en fer, cuivre, zinc et manganèse. Les teneurs en vitamines des produits de substitution au repas sont réglementées mais pas pour ce qui concerne les oligo-éléments, il y a donc risque de déficience.

Comme pour les vitamines et les minéraux majeurs, l’équilibre en oligo-éléments ne peut être réalisé que par le biais d’une alimentation diversifiée (aucun type d’aliments ne doit être écarté de façon prolongée), riche en produits non raffinés. Or la vie moderne implique souvent le recours à des préparations cuisinées industrielles très énergétiques mais pauvres en micro-nutriments. Plutôt que de se ruer sur les suppléments en oligo-éléments lesquels, mal utilisés, peuvent aller jusqu’à produire des intoxications aiguës ou des déficits paradoxaux, il vaut mieux veiller à consommer des céréales complètes, des légumes et des fruits frais ainsi que des protéines sous forme brute : viande, œufs, laitages, poissons… Pensez aux eaux minérales, une façon simple de se pourvoir en micro-nutriments essentiels.

Sources : «Les Bonnes Calories» de Christian Rémésy, Flammarion – Guide pratique Volvic, Santérama.

 

> Où trouver des Oligos-éléments
et  des vitamines

Vitamines A : abricot, carotte, agrumes
Vitamines B6 : soja, pomme de terre.
Vitamines C : persil, céleri.
Calcium : graines de sésame, céleri.
Cuivre : cacao, germes de blé, les fruits de mer.
Fer : persil, chou, viandes, abats, poissons, céréales, légumes secs.
Iode : algues, poissons et crustacés.
Manganèse : soja.
Phosphore : cresson, graines de céleri.
Sélénium : ail, poissons, produits de la mer, oeufs, céréales.
Zinc : Viandes, fruits de mer, légumes secs.
Fluor : certaines eaux, la plus part des dentifrices sont commercialisés avec du fluor, sels marins fluorés.

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments

DIabeteMagazine sur ABONNEMENTS
chanonat odile sur ABONNEMENTS
DiabeteMag sur HS DIABETE MAG N°38b
DiabeteMag sur HS DIABETE MAG N°38b
DiabeteMagazine sur ABONNEMENTS
phoudas sur ABONNEMENTS
philk34 sur CONTACT
Janine TANNEUR sur CONTACT
philk34 sur MAGAZINES
Simone Pratabuy sur MAGAZINES
Coach Sportif Raphael Fitness sur PERDRE QUELQUES KILOS SUPERFLUS
DiabeteMag sur MAGAZINES
DiabèteMagazine sur CONTACT
Fabienne RACON sur CONTACT
BOKAKINI sur CONTACT
DiabeteMag sur CARNET D’ADRESSES
DiabeteMag sur CONTACT
DiabeteMag sur MAGAZINES
DiabeteMag sur CONTACT
Nathalie GILMANT sur CONTACT
Nathalie GILMANT sur CONTACT
DiabeteMagazine sur MAGAZINES
Marie-Claude DUPOUY sur MAGAZINES
Emile sur CONTACT
DiabeteMag sur CONTACT
a.esnard sur CONTACT
DiabeteMag sur CARNET D’ADRESSES
DiabeteMag sur CONTACT
joel.fauvel1 sur CONTACT
noelle.gros sur CONTACT
vis.a.vis sur CARNET D’ADRESSES
marietherese.delahaye sur CONTACT