Chaque année, de nouveaux patients rejoignent la longue liste des diabétiques déclarés en France. Pour ces nouveaux cas, nous faisons la liste des conseils à suivre au quotidien.

Tout le monde connaît le diabète insulinodépendant qui nécessite des injections d’insuline quotidiennes. Cependant, on a tendance à ignorer l’autre forme de diabète, qu’on appelle aussi diabète gras ou non insulinodépendant. Il survient le plus souvent à partir de la quarantaine. Sans symptômes apparents au départ, ses conséquences sur la santé, au fil du temps et sans traitement, peuvent s’avérer graves.
Le diabète non insulinodépendant ou diabète gras concerne 1 personne sur 4 ayant plus de 40 ans. En effet, à partir de cet âge-là, le corps a tendance à mal gérer le « sucre ». S’il existe deux types de diabète sucré, un même organe est en cause dans les deux cas : le pancréas. Celui-ci a pour fonction de sécréter une hormone, l’insuline, dont l’organisme a besoin pour dégrader le glucose. Lorsqu’il y a un dérèglement de l’insuline, le taux de glucose sanguin s’élève et les signes de diabète apparaissent.Le diabète se caractérise soit par un arrêt total et définitif de la fabrication d’insuline (diabète insulinodépendant), soit par une résistance à l’action de l’insuline et à un épuisement progressif de l’insulino-sécrétion (diabète non insulinodépendant).

Prévenir le diabète « gras » ou Type 2

À partir de 40 ans, il est recommandé d’avoir recours à un dépistage précoce du diabète en faisant une analyse de sang permettant d’évaluer sa glycémie. On doit la faire plus tôt si l’on rentre dans une catégorie à risques, soit : • Si l’on a un parent diabétique.
• Si l’on a des kilos en trop, notamment au niveau de l’abdomen. 
• Si l’on souffre d’hypertension ou/et d’hypercholestérolémie.
• Si, lorsqu’on est une femme, on a mis au monde un enfant de plus de 4 kg. 

Le diabète, une maladie de plus en plus fréquente

On estime que d’ici l’an 2030, il y aura de par le monde prés de six cent millions de diabétiques. Si le diabète est une affection qui monte en flèche, c’est essentiellement à cause de notre mauvaise hygiène de vie : alimentation déséquilibrée, trop riche en sucres et en matières grasses et manque d’activité physique. Bref, le diabète est typiquement une maladie dite « de civilisation ».
En France, le diabète gras représente 90% des cas de diabète. Les personnes qui se « portent bien » (embonpoint) sont plus particulièrement exposées à cette affection.

Comment se soigner ?

Le meilleur moyen de contrôler un diabète non insulino-dépendant, et donc d’éviter la prise de médicaments, est de maintenir le taux de glucose dans le sang, aussi près que possible de la normale. 

Les bonnes mesures

Le régime, associé à l’activité physique, peut dans un certain nombre de cas, suffire pour normaliser la glycémie et prévenir tous risques de devenir diabétique. Il faut également arrêter de fumer : le tabac accentue le risque d’athérosclérose et de maladie cardiovasculaire.

Les bons chiffres

La glycémie normale se situe entre 0,70 et 1,10 g/l avant les repas. À partir de 1,20 g/l, on est en phase pré-diabétique. 
Au-delà de 1,40 g/l, on est diabétique.

Le rôle du sucre

Le sucre est nécessaire pour le corps humain. Il est en quelque sorte le « carburant » principal de l’organisme. Ingéré sous forme de sucre simple (fruit, miel, sucre blanc), de glucides complexes ou d’amidon (pain, pâte, pomme de terre), il est digéré et transformé en glucose, afin que notre organisme puisse l’utiliser. Le glucose est alors véhiculé par le sang vers les différentes cellules de notre corps, et il est stocké dans le foie ainsi que dans les muscles. C’est l’insuline, hormone pancréatique, qui permet l’utilisation du glucose dans le foie, les muscles et le tissu adipeux.

 

RETROUVEZ LA SUITE DE CET ARTICLE (PREMIERS SIGNES, RISQUES, CONSEILS…) DANS LE NUMÉRO 22 DE DIABÈTE MAGAZINE