Après un contrôle d’un parent proche, de votre mari,
de votre enfant, le médecin vous annonce qu’il est atteint d’un diabète. Soit vous ne réalisez pas l’importance de cette annonce, soit le monde s’écroule autour de vous. Plusieurs choix et décisions vont s’offrir à vous. Vous vous impliquerez alors totalement ou à des degrés différents. Voici quelques suggestions qui vous aideront à affronter les différentes étapes pour mieux les aider dans leur quotidien.

 

Encouragez les dans le suivi du traitement

L’environnement du diabétique est important dans la motivation et le suivi des traitements. Sans le harceler il faut quand même lui rappeler que la maladie est sournoise et latente. Même si les résultats obtenus ne sont pas rapidement satisfaisants, il faut savoir persévérer jusqu’à l’obtention d’une moyenne glycémique satisfaisante.

Beaucoup d’astuces alimentaires permettent de mieux gérer son alimentation.

Partagez les plaisirs du sport choisi pour aider le diabétique fait partie des motivations à mettre en place et avoir un confort de vie malgré la maladie.

 

Sentiment de responsabilité de tout un chacun

Le diabétique doit se sentir responsable de sa gestion alimentaire et de son état physique. En parler et partager les différentes options qu’il doit choisir de son plein gré.

En cas d’échec, collaborez avec lui pour trouver les solutions qui pourraient l’aider à mieux faire.

 

Faites de votre mieux

Attribuez-vous d’abord un rôle de simple conseiller. Vous êtes concerné(e) mais pas responsable de la maladie du diabétique.

Vous pouvez certes influencer, mais pas imposer. Il faut responsabiliser le diabétique à sa nouvelle vie. En participant aux repas, au sport, à la vie quotidienne, vous faites déjà un gros effort, ne culpabilisez pas, vous n’êtes en rien responsable des choix et des résultats du diabétique. Votre contribution est déjà astreignante.

Les efforts du diabétique et de son environnement doivent se concentrer sur ce qui est possible pour chercher à atteindre l’idéal.

Il y aura des jours avec et des jours sans, le diabétique aura comme beaucoup d’autres à affronter des frustrations et des insatisfactions. Les bons résultats ne seront pas immédiats, ils s’obtiennent après différents efforts. L’environnement du diabétique ne peut pas tout savoir et tout prévoir, il ne remplacera jamais le médecin traitant. Vous devez simplement avoir un rôle de bienveillance, humain et compréhensif.

 

Proposez de l’information de qualité

Aujourd’hui avec les nouveaux médias et réseaux sociaux, rechercher de l’information de qualité pour vous-même et pour la personne diabétique. Facilitez-lui l’accès à l’information sur la maladie et les traitements. Mettez-la en contact avec des personnes diabétiques plus expérimentées pour qu’elle échange et en parle.

 

Dites ce que vous ressentez

N’hésitez pas à parler de votre ressenti, sans juger la personne diabétique.
Si vous lui dites par exemple: «Tu n’arrêtes pas de tricher. Tu n’as pas de volonté!»,
elle risque de se sentir accusée, blessée et de se défendre, en d’exprimant son indépendance en trichant encore plus.

Vous aurez sans doute plus de chance si vous dites plutôt :
«Je me sens préoccupé quand tu manges sans te soucier de ton diabète. Je m’inquiète pour ta santé. Je suis très soucieux, tu pourrais être encore plus malade et que je pourrais te perdre.»
Pour exprimer un sentiment négatif, faites-le en parlant de ce que vous ressentez, de vos sentiments, et de vos inquiétudes. Il s’agit de donner de l’information indirecte sur ce que vous pensez de la situation.
Le fait de parler de ses désirs sous forme d’interrogations ou de suggestions est plus constructif que de se plaindre. Vous pouvez dire par exemple : «tu devrais questionner ton médecin pour tel ou tel sujet» ou «tu devrais même le week-end ou en vacances, continuer à surveiller ton taux de glycémie».

 

Savoir dire non

N’hésitez pas à refuser un achat alimentaire que vous jugerez néfaste pour la santé du diabétique, même en petite quantité. Dans le cadre d’une famille de cinq ou six personnes il est difficile de satisfaire les non diabétiques et les diabétiques.

Évitez de charger le réfrigérateur d’aliments sucrés ou gras. (De toute façon c’est également parfait pour le reste de la famille) Sucreries et viennoiseries peuvent se manger en dehors de la maison, les occasions ne manquent pas. Vous avez vous et le reste de la famille, aussi le droit à une vie normale.

 

Réfléchir

La réflexion fait partie de la thérapie du diabétique. Connaître et savoir la situation exacte de sa maladie et de son évolution. Le diabétique ne doit pas agir par impulsion.

Encouragez donc la réflexion par le savoir, par la connaissance, par la comparaison … L’entourage peut discuter de la maladie avec le diabétique sans se sentir coupable de la situation.

Vous n’êtes pas obligé d’être en accord avec les points de vue du diabétique.

Ne soyez pas émotif même dans les cas de situations difficiles.

Prenez de la distance tout en parlant de la situation clairement.

 

Donnez l’exemple

L’exemplarité est importante, pratiquer du sport pour motiver le diabétique. Voir une hygiène alimentaire également peut entraîner toute une famille à surveiller son alimentation, ni trop grasse, ni trop sucrée.

Sans que vos agissements et régimes soient trop sévères à suivre, ils vous donneront également de grandes satisfactions. Bon nombre de personnes suivent un régime alimentaire et sportif sans être diabétique.

Ces méthodes sont pratiques pour aider le diabétique.

 

Prendre soin de vous

N’ignorez pas vos propres besoins, vivre avec un diabétique n’est pas synonyme que de contraintes. Avoir ses propres limites, ses propres besoins et savoir aménager sa vie. Une part de vous partage les difficultés du diabétique, l’autre est à réguler selon vos propres désirs.

Vous avez le droit d’être fatigué, énervé, malade, à bout de nerf ou au contraire calme et serein. Prenez le temps nécessaire pour satisfaire vos besoins.

Sachez maîtriser et gérer votre capacité à aider l’autre sans sentiments de culpabilité. Organisez votre vie et celle de votre environnement selon vous et ensuite celle des autres.

 

Dans le cas de situations stressantes

Sachez à prévenir des situations stressantes. Le diabétique peut être en hypoglycémie ou en hyperglycémie ce qui peut le rendre stressé. Pas de panique. Il faut avoir à portée de la main un aliment ou une boisson sucrée pour palier à hypoglycémie.

Dans le cas d’hyperglycémie, boire beaucoup d’eau et ne pas manger durant quelques heures en pratiquant un effort physique, de façon à faire baisser le taux de sucre dans le sang.

Autrement dans certaines situations de stress, ne jamais paniquer, cela est communicatif et peut engendrer une augmentation du stress chez le diabétique.

N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage, voire vous faire remplacer auprès du malade et prendre quelques heures de détente dans le cadre d’une autre atmosphère, pour ne plus avoir à supporter le poids des efforts.

Prenez des forces et reposez vous en prévisions des difficultés à venir.

 

Applaudissez quand le résultat est probant.

Le diabétique fait un certain nombre d’efforts, quand le taux de glycémie est régulé, n’hésitez surtout pas à féliciter le malade. Le sport et l’hygiène alimentaire font généralement baisser le taux de glycémie. Les chiffres bas encourageront la poursuite des efforts. Le malade se sent plus autonome, donc plus fort et plus serein.
Maîtriser son diabète, c’est retrouver de l’estime de soi.

 

Les plaisirs de la vie

Pour le confort du patient et de sa famille, il faut créer une ambiance de vie joyeuse, sans être pollué par les conséquences de la maladie.
Respectez et encouragez le régime suivi par le diabétique. Il vous en sera reconnaissant. Participez si possible à son activité physique. Ce ne sera pas négatif pour vous, même non diabétique.

 

La finalité

Votre objectif est de favoriser un confort de vie entre diabétique et non diabétique. Favoriser le dialogue et non une lutte de pouvoir et de connaissance établie. Le diabétique est également une personne à part entière, ses opinions et avis sont tout aussi importants que ceux des non diabétiques.

 

Vivrepersonnediabétique2> Violent avez vous dit ?

Les hypoglycémie peuvent provoquer différents troubles comportementaux, dont la mauvaise humeur, l’irritabilité, de l’impatience, de l’agressivité voir de la violence. Chez une personne irritable l’hypoglycémie peut engendrer un caractère agressif.
Différentes études américaines ont enregistré 90 actes de violence physique et verbale, ainsi que 6 homicides sur les six dernières années.
Tenez compte de ces renseignements dans votre relation avec un ou une diabétique.