Les diabétiques en surpoids doivent impérativement perdre du poids, aussi voici les questions à se poser avant de commencer un régime. Mincir est une décision personnelle qui requiert de la volonté et de la motivation pour être efficace. C’est notamment comprendre pourquoi on a grossi ou pourquoi on n’est plus à son poids de forme.

 

Si on élimine les causes génétiques ou pathologiques graves, du ressort du médecin, et d’autres causes de prise de poids qui interviennent au cours de la vie des femmes, on peut simplifier en affirmant que l’on grossit généralement lorsque les apports énergétiques (caloriques) sont supérieurs aux dépenses. Une évidence qu’il n’est pas inutile de rappeler.

 

Questions « réflexion »

Êtes-vous un gros mangeur ou un grignoteur ?
Il faut  savoir que les hommes ont tendance à manger trop et que les femmes ont tendance à compenser par le grignotage.

Faites-vous suffisamment d’exercice physique ?
Il faut pratiquer une heure de marche par jour ou l’équivalent.

Avez-vous l’habitude de manger quelque chose chaque fois que vous êtes stressée ou angoissée ?
C’est le signe d’un comportement compulsif.

Avez-vous des péchés mignons qui déséquilibrent votre alimentation et quels sont-ils (chocolat, fromage…) ?

Buvez-vous suffisamment d’eau (soit 1,5 litre) chaque jour ?

Avez-vous vraiment besoin de maigrir ou êtes-vous une mince qui se trouve grosse ?

Problème psychique…

 

Manger à la bonne heure, la garantie de l’équilibre

Les rythmes régissent notre vie et notre équilibre dépend de l’heure à laquelle nous mangeons et nous nous couchons.

On a remarqué que la transformation des aliments en graisse dépendait de l’heure à laquelle ils étaient consommés. Ainsi, tout aliment sucré ou gras pris après 16 h
pèse plus lourd sur la balance que le même aliment pris le matin à 9 h.

Passé 21 h, le métabolisme étant ralenti pour se préparer au sommeil, tout ce que l’on mange compte plus.

 

Retour aux vrais repas

Sans faire de régime mais en mangeant tout simplement à heures régulières, sans grignoter entre les repas, on peut déjà perdre du poids. Cette habitude horaire sera d’autant plus efficace que l’on restera vigilant sur la composition de son alimentation journalière.

 

Le régime « horaire »

En répartissant sa ration calorique ainsi, 30 % le matin entre 7 et 9 h, 50 % au déjeuner entre 12 et 14 h et 20 % vers 16 h.

130 femmes (dont le poids moyen était de 86 kg) ont perdu en moyenne 15 % de leur poids initial. Cela sans changer le nombre de calories absorbées. C’est ce que révèle une étude nutritionnelle.

Un truc pour tenir le coup après l’heure fatidique : boire un grand verre d’eau.

 

Faire appel à un nutritionniste pour personnaliser son régime

Le régime qui a fait maigrir sa voisine ne marchera pas forcément avec soi. En choisissant de consulter un nutritionniste pour personnaliser son régime, on augmente ses chances de réussite. On se sent sécurisé et sur la bonne voie.

Le nutritionniste procédera à un interrogatoire précis sur la façon de s’alimenter. Pour un diagnostic plus pointu, il cherchera également à connaître les habitudes de vie (professionnelle, sportive) et si besoin est, il prescrira des analyses sanguines afin de détecter des causes hormonales, d’évaluer les déséquilibres du métabolisme (diabète, cholestérol) et de les rectifier.

 

Le bilan alimentaire

C’est le point de départ indispensable à toute démarche d’amincissement. Il consiste à noter pendant une semaine tout ce que l’on mange et tout ce que l’on boit pendant et en dehors des repas, chez soi et à l’extérieur. Pour cela, le nutritionniste délivre une sorte de questionnaire qui permet de noter précisément les informations.

Le nutritionniste prendra en compte ces informations ainsi que les préférences gustatives de son patient pour définir un régime.

Une fois que le régime est défini, une seconde consultation a lieu environ 2 semaines après la première, pour faire le point sur les kilos perdus et le vécu du régime. Cela permet aussi de vérifier la perte de poids, et éventuellement de réadapter le régime, s’il ne s’est pas montré assez efficace.

 

Bien gérer ses grignotages, un geste essentiel

Le comportement alimentaire est programmé dans votre cerveau. Quelquefois, il est difficile de résister aux grignotages. Pour changer de comportement, il faut comprendre les raisons de ses actes.

Cette fringale subite qui prend à n’importe quelle heure peut avoir plusieurs causes :

Absence de petit déjeuner : après 12 h de jeûne, si l’on n’a pas faim au lever du lit, notre estomac finit par crier famine au cours de la matinée.

Le stress ou l’ennui : grignoter devient une compensation. Il faut apprendre à contrôler ses pulsions.

Un régime trop restrictif : les régimes qui affament poussent au grignotage (effet nul).

 

Choisir ses en-cas

Si vraiment on a une petite faim, c’est possible de manger sans grossir si l’on choisit bien ses aliments. Ainsi mieux vaut une pomme ou un yaourt (50 cal) qu’un pain aux raisins (150 cal) ou une barre chocolatée (300 cal).

 

RETROUVEZ LA SUITE DE CET ARTICLE (MAIGRIR SANS REGROSSIR, CHOISIR UN RÉGIME , MENUS ÉQUILBRÉS, ÉVALUATION… ) DANS LE NUMÉRO 22 DE DIABÈTE MAGAZINE