Le pancréas est un organe vital, une glande annexée au tube digestif. Ses fonctions dichotomiques de glandes à sécrétions exocrine et endocrine font du pancréas une glande amphicrine. Chez l’Homme, le pancréas avoisine les 15 cm de long pour une masse allant de 10 à 50 g.  Il est situé dans l’abdomen, en arrière de l’estomac, devant et au dessus des reins.  Lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline, le taux de sucre dans le sang augmente anormalement.

Il s’agit d’un organe dont les fonctions sont vitales pour l’organisme

La fonction exocrine : le pancréas produit des enzymes et d’autres substances qui interviennent dans la digestion. Ces produits, essentiellement composés d’enzymes sont déversés dans le canal pancréatique pour rejoindre ensuite le duodénum et le tube digestif.

La fonction endocrine : le pancréas fabrique des hormones qui sont sécrétées dans le sang, et agissent alors au niveau d’autres organes. Les principales hormones produites par le pancréas sont l’insuline, le glucagon, et la somatostatine. Le glucagon intervient essentiellement dans la régulation de la glycémie.

Le pancréas joue un rôle important dans le fonctionnement de tout l’organisme. Hormones, enzymes…sont autant de substances sécrétées au niveau de cet organe, qui sont toutes indispensables dans certains mécanismes.

 

Chez le diabétique de type 2

Le diabète de type 2 est caractérisé par les lésions micro angiopathiques et macro angiopathiques dues à l’effet du glucose présent dans le sang (glycémie) sur les organes. Plus la quantité de glucose dans le sang est élevée (hyperglycémie) et pendant une longue période, plus les lésions risquent d’être nombreuses et sévères. La limite entre un taux de glucose normal et un taux à risque de laisser se développer des lésions est imprécise. Pour standardiser les protocoles d’étude et permettre une prise en charge thérapeutique, un seuil de glycémie a été choisi pour définir le diabète de type 2. L’ADA en 1997, l’OMS  en 1998 et l’ancienne ANALES en 1999 ont choisi une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/L à deux prélèvements différents.

Sur le plan physiopathologique, le diabète non insulinodépendant se caractérise par une résistance à l’insuline de l’organisme et une hyper insulinémie réactionnelle. Le pancréas fabrique de plus en plus d’insuline jusqu’à l’épuisement et lorsque la quantité d’insuline ne suffit plus à contrer les résistances, le taux de glucose devient anormalement élevé.

Le diabète de type 2 est généralement asymptomatique durant de longues années, son dépistage et son diagnostic reposent sur l’examen biologique de la glycémie à jeun ou après stimulation par l’ingestion de sucre (glycémie post prandiale ou hyper glycémie provoquée)

 

Chez le diabétique de Type 1

Le diabète de type 1 ou diabète insulino-dépendant (DID), parfois diabète inné est une forme de diabète sucré qui apparaît le plus souvent de manière brutale chez l’enfant ou chez le jeune adulte (ou beaucoup plus rarement chez les personnes plus âgées) mais parfois aussi le diabète peut être présent depuis la naissance et ne se manifester qu’à l’adolescence. Il se manifeste par une émission d’urine excessive (polyrurie) une soif intense (polydipsie) et un appétit anormalement augmenté (polyphagie) Il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise de nourriture abondante, une hyper glycémie (c’est-à-dire un excès de glucose dans le sang) supérieure à 1,26 g/l de sucre dans le sang à jeun, ou supérieure à 2 g/l (11 mmol/l) à n’importe quel moment de la journée, avec parfois présence d’acétone dans les urines, accompagnée d’une mauvaise haleine. (crise d’acétone)

Les diabétiques de type 1 doivent régulièrement contrôler leur glycémie, s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour, et manger de manière très équilibrée.

Sources : sante-guerir.notrefamille.com  – Wikipédia
Centre de recherche sur le Diabète – Santérama.


> Complications

Un traitement par oxygène hyperbare améliore efficacement la cicatrisation des ulcères du pied en cas de diabète, selon une étude suédoise publiée dans la revue spécialisée «Diabetes Care».

L’oxygène hyperbare est utilisé pour favoriser la cicatrisation des grandes brûlures: il comporte un effet antimicrobien et permet d’améliorer l’oxygénation des tissus hypoxiques.
Les ulcères des pieds du diabétique représentent une complication grave du diabète et échappent souvent à la guérison (19% à 35%)

Une équipe de chercheurs suédois a mené un essai clinique comparant l’oxygène hyperbare à de l’air hyperbare (équivalent à un placébo) chez 94 patients diabétiques souffrant d’ulcères chroniques du pied depuis plus de trois mois. L’étude a consisté à délivrer de l’oxygène par masque dans une chambre hyperbare pendant 85 minutes (en plus des dix minutes de compression/décompression), cinq jours par semaine pendant huit semaines. Les patients pouvaient également recevoir des antibiotiques locaux ou par voie orale. La cicatrisation complète de l’ulcère a été obtenue chez 37 patients à un an de suivi: 25 faisaient partie du groupe traité par de l’oxygène hyperbare (52%) et 12 du groupe placebo (29%).

Après plus de 35 séances de traitement, l’ulcère a complètement cicatrisé chez 61% des patients traités grâce à l’oxygène hyperbare, versus 27% du groupe placebo. Les plus fortes différences de cicatrisation entre les deux groupes ont été observées à neuf mois de traitement.

Les risques de cancer du pancréas peuvent trouver leurs origines dans :
L’obésité, le tabagisme, le diabète, l’alcoolisme, l’âge supérieur à 60 ans, la génétique.