Le temps passé quotidiennement devant un écran serait lié à un risque important d’obésité chez les adolescents.

 

Plus les ados passent du temps sur les écrans, plus ils augmentent le risque d’obésité. Et plus il y a d’obésité, plus il y a des risques de diabète précoce, de maladies cardiovasculaires, plus il y a de risque de cholestérolémie prononcée.

D’ou la nécessité de contrôler la vie alimentaire et l’éducation physique de vos enfants, de façon à retarder ou éviter l’apparition de maladies lourdes à gérer telles que le diabète.

Les spécialistes recommandent aux adolescents ne pas passer plus 2 heures par jour devant un écran. Or, des études antérieures ont estimé que le temps d’écran chez les adolescents est en moyenne 6 heures plus par jour. Les chercheurs ont mené cette étude pour établir le temps réel des ados, passé devant un écran et les risques de développer une maladie dans un futur proche.

A moyen terme, l’on sait que des troubles visuels apparaîtront un jour ou l’autre. Que les risques de maladies cardiovasculaires seront augmentés de 66% par rapport à la norme habituelle constatée, que le risque d’avoir un diabète de type 2, est deux fois plus élevé.

 

Gestion du diabète à l’école

L’école est le premier lieu de la vie sociale d’un enfant. Il s’y fait des amis et communique avec d’autres adultes que ses parents.

La bonne intégration sociale et scolaire de l’enfant ayant un diabète est un facteur important de la réussite du traitement du diabète.

Règles d’or pour la gestion du diabète à l’école :
Bien que les parents soient capables de surveiller et de gérer le diabète de leur enfant à la maison, ils ne peuvent pas le faire lorsque leur enfant est à l’école ; voilà pourquoi il est important de fournir aux enseignants responsables d’enfant diabétique : les renseignements concernant l’enfant, coordonnées des adultes qui suivent l’enfant, besoins spécifiques de l’enfant, prise en charge complémentaire médicale ou pédagogique, liste du traitement médical en temps scolaire, lister les régimes alimentaires, les protocoles d’urgence éventuels.

Les médecins des écoles sont responsables de la coordination, le suivi et la supervision de tous les soins en relation avec le diabète pour les élèves atteints de cette maladie.

Cela va permettre à l’enfant diabétique d’effectuer les tâches nécessaires pour la gestion de sa maladie en classe ou à l’infirmerie (Il faut lui permettre de manger en classe en cas d’hypoglycémie et d’aller aux toilettes.

Si besoin, il peut prendre une collation et faire des tests de glycémie dans de bonnes conditions.)

Les enseignants doivent être capables de reconnaître les symptômes d’urgence du diabète.

La vérification de la glycémie est le moyen le plus efficace pour évaluer un malaise hypoglycémique. Un lecteur de glycémie en état de marche devrait toujours être disponible.

Lors des repas, le jeune diabétique doit manger une portion suffisante, surtout en ce qui concerne l’apport en glucides fournis par les féculents, les fruits. Ces derniers influencent le niveau de la glycémie. Lors d’activité physique, le jeune devra prendre une collation supplémentaire afin de prévenir l’hypoglycémie.

Un enfant diabétique dont le diabète est bien contrôlé n’est pas différent d’un autre enfant du même âge. Par conséquent, il n y’a aucun obstacle pour participer à des activités parascolaires ou académiques, cependant lors des journées plus actives, une collation supplémentaire est à prévoir ou nécessaire.

Prendre en compte le fait que l’élève pourrait se sentir «mis à l’eccart» lors de situations où il est question de collations sucrées, comme les fêtes de classe. Contrôler le type de collations à partager apportées en classe. Ne pas donner  de bonbons ou de gâteries sucrées à l’élève ou à ses compagnons de classe à titre de renforcement positif ou de mesure incitative.

Les élèves diabétiques ne doivent pas être isolés, discriminés ou punis en aucune manière.

 

L’enfant diabétique en déplacement

Votre enfant doit mesurer régulièrement sa glycémie avant et durant tout le voyage.

Veillez à avoir toujours à portée de main suffisamment de médicaments, insuline et matériel (bandelettes de contrôle de glycémie, stylo injecteur, seringue…) pour toute la durée du voyage et un peu plus en cas d’imprévu.

Évitez cependant de mettre tous vos médicaments dans le même sac, en cas de perte ou de vol.

Attention à ce que vos médicaments et bandelettes ne soient pas exposés au soleil, à la chaleur ou au froid. Si nécessaire placez-les dans un sac isotherme, voire une glacière de voyage.

Vous devez aussi avoir toujours à portée de main des en-cas sucrés afin de réagir immédiatement face à un faible taux de glucose.

Prévoyez un peu de nourriture dans l’éventualité où le repas devrait être retardé (restaurant complet, embouteillage, retard horaire…) : mini sandwich, fromage…

Autant que possible, conservez le rythme quotidien : heures des médicaments, des repas, des en-cas, du coucher…

En cas de décalage horaire, diminuez ou augmentez très progressivement le rythme des repas, tous les 4 ou 5 heures environ, pour que votre enfant s’y habitue progressivement.


> Cholestérol : les enfants sont-ils épargnés ?

Contrairement aux idées reçues, les enfants ne sont pas toujours épargnés par des taux élevés de cholestérol.  Depuis quelques années, l’augmentation de l’obésité infantile noircit encore le tableau. Obésité infantile et cholestérol : une relation dangereuse.
Une mauvaise alimentation, une trop grande sédentarité sont autant d’éléments qui favorisent le surpoids et l’obésité. Ces excès sont à l’origine de désordre lipidique parmi lesquels des taux élevés de cholestérol. Même chez des enfants très jeunes, le surpoids et l’obésité peuvent être à l’origine d’une cascade de facteurs de risques cardiovasculaires comme l’hypercholestérolémie mais aussi l’hypertension ou une résistance à l’insuline.

Le rôle des parents
Mais au-delà du rôle des pédiatres et des médecins, c’est bien aux parents que revient le premier rôle. Ainsi, pour lutter contre les charmes des friandises, des pizzas et des frites… Il est important d’apporter à votre enfant les bases d’une bonne hygiène de vie. Souvent, la consommation d’aliments à haute densité énergétique de petit volume (barre chocolatée, chips, glaces…) peut expliquer les excès caloriques. Grignotés devant la télévision, ils sont associés à un manque d’activité physique.