Plus de 25% des plus de 65 ans sont concernés !  Un constat alarmant, avec 12 500 décès annuels dus à de mauvaises interactions médicamenteuses.

 

La France est coutumière de la surabondance, l’outrance de la médicalisation, surtout lorsque l’âge fragilise les personnes et qu’on leur découvre des problèmes de santé tels que du diabète, du cholestérol ou des maladies cardiovasculaires avec des conséquences possibles, mais qui n’arrivent pas forcément grâce à une bonne hygiène de vie et la compréhension totale de leur maladie.

En prévention, ou en soins directs, les médecins français prescrivent à tout de bras des ordonnances avec des dizaines de pilules à avaler quotidiennement, traitant tel organe, ou tel autre, une conséquence ou une autre, mais rarement dans une vue globale du patient.

Il existe des services de médecine interne avec des médecins formés pour cette globalisation médicale, mais hélas, les patients vont vers leur médecin de famille ou celui qui a diagnostiqué le diabète par exemple, et ils en viennent à prendre parfois 10 comprimés chaque jour, avec évidemment à un moment, une saturation psychologique et physique, qui les fait s’échapper du traitement ou d’une partie du traitement.

Hélas, ces patients, nombreux, qui délaissent une partie ou l’ensemble de leur traitement, par dégoût, lassitude, l’impression de s’empoisonner, douleurs diverses, étourdissements, qui apparaissent et qu’ils ne comprennent pas, se mettent alors en grand danger, parce que si certains des médicaments donnés trop légèrement, sans souci de leurs interactions douloureuses, parfois dangereuses pour leur vie, certains leurs sont absolument nécessaires.

Ceux qui concernent le diabète, pour continuer sur cet exemple, ne doivent pas être arrêtés sans l’avis du médecin prescripteur. Le risque d’augmentation de leur glycémie risquerait d’être vertigineuse, avec l’arrivée de problèmes cardiovasculaires, une cécité momentanée, voire durable, enfin vraiment beaucoup de vraies difficultés.

Ne pourrait-on envisager en France, d’être moins soumis aux diktats pharmaceutiques et un peu plus à la santé et au bien être des patients et malades ? Le constat est alarmants avec plus de 12500 décès par an, dus à de mauvaises interactions médicamenteuses.

 

Parce que c’est là qu’est le problème

Cette avalanche médicamenteuse qui frappe les patients confiants dans la médecine, ignore le plus souvent le poids des lobby pharmaceutiques et des laboratoires qui parviennent à acquérir «légalement» des AMM, (autorisations de mise sur le marché), pour des nouvelles molécules ou traitements nouveaux, sur lesquels nous n’avons pas suffisamment de recul dans le temps, pas forcément non plus fait les bons tests pour prouver soit leur efficacité soit leur dangerosité.

Nous parlons des séniors, parce qu’ils sont fragiles à priori, et que tant de substances chimiques dans leur corps, peut déclencher d’autres maladies que celle pour qui au départ ils avaient consulté, mais nous pouvons faire un autre parallèle tout aussi opaque et qui concerne les bébés, fragiles par essence.

11 vaccins sont maintenant obligatoires en France, sous peine d’exclusion scolaire, alors que nous le savons seuls deux ou trois vaccins sont encore indispensables pour la protection des bébés, ce que le Tetracoq ou le DTpolio ainsi que le BCG  faisaient parfaitement.

La vaccination est particulièrement bénéfique aux pays pauvres et dans l’impossibilité d’accéder aux médicaments qui pourraient les soigner. Elle est alors une précaution de santé nécessaire, malgré les échappements, c’est à dire des enfants ou des personnes qui en mourront. Beaucoup au regard de l’individu, rien au regard des milliers de vies sauvées.

Mais nous sommes en France et nous possédons sur le territoire, mais aussi en Europe des organismes épidémiologiques, qui surveillent les évolutions des maladies et guettent les nouvelles. Elles sont identifiées et tracées, et depuis le VIH, plus encore.

Les bébés français risquent bien plus d’être malades avec 11 vaccins qu’avec les quatre qui existaient.

Alors que ce soit envers les enfants ou les séniors, que l’on parle de surmédicalisation ou survaccination, c’est de l’ordre du fantasme, de l’incompétence, et plus sûrement de celui de la complaisance envers les laboratoires pharmaceutiques concepteurs !

C’est décidément toujours au plus faibles que notre société s’attaque ?

Peut être parce que les bébés ne votent pas, la cop 23 a suggéré d’en limiter les naissances, pour «sauver la planète !» et quand aux plus vieux, s’ils mourraient un peu vite, il y aurait moins de retraites à verser.

Nous ne sommes pas dans «soleil vert» mais pas loin !

* On parle de polymédication, en delà de 7 médicaments pris quotidiennement.

 

Source : Selon une étude faite sur 150 000 patients âgés de 65 ans et plus.