Diabète de type 2 : nouveaux résultats pour le tirzepatide montrant son efficacité sur la glycémie et le poids (Lilli, un Laboratoire médical, Canadien.)

 

Le TIRZEPATIDE

nouvel antidiabétique ayant une double action, a confirmé son efficacité sur la glycémie et sur le poids chez des diabétiques de type 2, dans deux nouvelles études de phase III dont le laboratoire Lilly annonce les résultats dans son communiqué.

Ces résultats confortent ceux d’une première étude dont les résultats ont été indiqués par Lilly.

Le tirzepatide fait partie d’une nouvelle classe d’antidiabétiques.

Il agit à la fois comme agoniste du récepteur du GLP-1 comme plusieurs médicaments déjà sur le marché, et comme agoniste du GIP (glucose-dependent insulinotropic polypeptide).

Le GIP diminue la prise alimentaire et augmente la dépense énergétique, favorisant la perte de poids, et en association avec un analogue du GLP-1 il favorise la baisse de la glycémie.

 

SURPASS-3

Les résultats des essais SURPASS-3 et SURPASS-5 sont annoncés par Lilly.

Dans SURPASS-3, 1.444 patients déjà sous traitement par metformine avec ou sans un inhibiteur du SGLT2 ont été randomisés entre 3 doses croissantes de tirzepatide donné une fois par semaine et l’insuline degludec (Tresiba*, Novo Nordisk), durant 52 semaines.

Chez ces patients dont le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) était en moyenne de 8,17%, le tirzepatide a induit une baisse allant de 1,93% pour la plus faible dose à 2,37% pour la plus forte dose testée, comparé à une baisse moyenne de 1,34% avec l’insuline degludec.

La proportion de patients qui ont pu descendre en dessous de 7% d’HbA1c allait de 82,4% à 92,6% avec les différentes doses de tirzepatide, contre 61,3% avec l’insuline degludec.

La proportion de patients descendus en dessous de 5,7% (soit atteignant la normoglycémie) allait de 25,8% à 48,4% avec les différentes doses du double agoniste GLP-1/GIP, contre seulement 5,4% avec l’insuline.

Il a également été associé à une perte de poids statistiquement significative.

À partir d’un poids moyen de 94,3 kg, une perte de poids allant de 7,5 à 12,9 kg selon la dose a été obtenue avec le tirzepatide (soit une perte de 8,1 à 13,9% du poids des patients) alors que durant la même période ceux sous insuline degludec ont pris 2,3 kg.

Une hypoglycémie (en dessous de 0,54 g/l) a été observée chez respectivement 1,4% à 2,2% des patients sous tirzepatide et 7,3% avec l’insuline degludec.

 

SURPASS-5

SURPASS-5 évaluait l’intérêt d’associer une insuline et le tirzepatide : 475 patients traités par insuline glargine (Lantus*, Sanofi), avec ou sans metformine, ont été randomisés entre 3 doses du produit et un placebo durant 40 semaines. Les résultats vont dans le même sens que l’autre étude.

À partir d’une HbA1c moyenne de 8,31%, des baisses de 2,23% à 2,59% ont été obtenues avec les différentes doses de tirzepatide, contre une baisse de 0,93% dans le groupe placebo.

La proportion de patients descendant en dessous de 7% était supérieure à 90% alors qu’elle était de 34% dans le groupe placebo. Et la proportion revenant à la normoglycémie allait de 26,1% à 62,4% selon le dosage du double agoniste, contre 2,5% avec le placebo.

Concernant le poids, une perte de 6,2 à 10,9 kg était observée dans les groupes tirzepatide contre un gain de 1,7 kg dans le groupe placebo.

Dans cette étude, où tous les patients étaient sous insuline, les pourcentages de patients ayant eu des hypoglycémies étaient plus élevés.

Cela allait de 15,5% à 19,3% dans les groupes recevant du tirzepatide, et 12,5% dans le groupe placebo.

Concernant les effets indésirables du tirzepatide, ceux-ci étaient principalement d’ordre digestif et généralement léger à modérés, indique Lilly dans son communiqué.

Les nausées ont touché selon la dose entre 12 et 23% des patients, les diarrhées autour de 15% et les vomissements entre 6 et 12%.

Ce profil de sécurité est globalement « similaire à celui de la classe bien établie des agonistes du récepteur du GLP-1 », note la firme.

Cela a conduit à des taux d’arrêt de traitement allant entre 6% et environ 10% selon la dose.

Les résultats détaillés ont été présentés au congrès annuel de l’American Diabetes Association (ADA).

 

Le tirzépatide mis au point par Lilly a entraîné une…

Le tirzépatide mis au point par Lilly a entraîné une réduction significative du taux d’HbA1c et du poids corporel chez les patients atteints de diabète de type 2.

Le tirzépatide a entraîné des réductions supérieures du taux d’HbA1c et du poids corporel par rapport aux valeurs initiales après 40 semaines de traitement chez des adultes atteints de diabète de type 2, selon les premiers résultats de l’essai clinique SURPASS-1 sur l’emploi du tirzépatide en monothérapie mené par Eli Lilly and Company afin d’évaluer l’efficacité et l’innocuité du tirzépatide par rapport à un placebo.

D’après le paramètre d’efficacité à estimer1, la dose la plus élevée de tirzépatide a entraîné une réduction du taux d’HbA1c de 2,07 pour cent et du poids corporel de 9,5 kg (11,0 pour cent). Plus de la moitié (51,7 pour cent) des participants du groupe ayant reçu la dose la plus élevée ont atteint un taux d’HbA1c inférieur à 5,7 pour cent, soit le taux observé chez les personnes non diabétiques.

Le profil d’innocuité global du tirzépatide était semblable à celui de la classe bien établie des agonistes du récepteur du peptide-1 apparenté au glucagon (GLP-1), les effets secondaires gastro-intestinaux étant les événements indésirables le plus fréquemment signalés.

Les taux d’abandon du traitement en raison d’effets indésirables étaient inférieurs à 7 pour cent dans chaque groupe traité par le tirzépatide.

 


Le tirzépatide est un nouvel agoniste expérimental du récepteur du peptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP) et du récepteur du peptide-1 apparenté au glucagon (GLP-1)
à prise hebdomadaire qui combine le mode d’action des deux incrétines dans une molécule unique ; il représente une nouvelle classe de médicaments à l’étude pour le traitement du diabète de type 2.

Le critère d’évaluation principal et les principaux critères secondaires de SURPASS-1,
le premier essai de phase III du programme SURPASS, comprenaient une réduction du taux d’HbA1c et du poids corporel moyen supérieure à celle obtenue avec le placebo.

Les participants à l’étude, dont 54,2 pour cent n’avaient jamais reçu de traitement, étaient atteints du diabète depuis une période moyenne relativement courte de 4,7 ans, leur taux initial d’HbA1c était de 7,9 pour cent et leur poids initial était de 85,9 kg.

« Ces données relatives au tirzépatide obtenues lors de la phase III sont prometteuses
et s’appuient sur les données de la phase II publiées en 2018.

Elles font état de réductions exceptionnelles du taux d’HbA1c et du poids corporel
chez
les personnes atteintes de diabète de type 2 », déclare le Docteur Sue Pedersen, endocrinologue et chercheuse menant des essais cliniques sur le diabète et l’obésité
à la C-ENDO Diabetes & Endocrinology Clinic, à Calgary, en Alberta.

« Lorsqu’on examine les taux cibles d’HbA1c obtenus dans le cadre de l’étude, près de 90 pour cent des participants à l’étude ont atteint un taux d’HbA1c inférieur à 7 pour cent,
et plus de la moitié des participants qui prenaient la dose la plus élevée de tirzépatide
ont atteint un taux d’HbA1c inférieur à 5,7 pour cent, ce qui est considéré comme un taux normal selon les critères américains.

Il s’agit d’un résultat remarquable que l’on n’avait jamais obtenu auparavant avec les hypoglycémiants. »

Les différences de traitement pour les deux paramètres à estimer – soit l’efficacité et le schéma thérapeutique – ont été évaluées pour les trois doses de tirzépatide (5 mg, 10 mg et 15 mg) par rapport au placebo.

Dans le cas des deux paramètres à estimer, les trois doses de tirzépatide ont permis d’obtenir des réductions statistiquement significatives du taux d’HbA1c et du poids corporel par rapport aux valeurs initiales.

Un seuil de signification statistique a également été atteint en ce qui concerne le pourcentage de participants qui ont obtenu un taux d’HbA1c inférieur à 7 pour cent
(la cible recommandée par l’American Diabetes Association pour les personnes diabétiques) ou inférieur à 5,7 pour cent.

Le TIRZEPATIDE

Le tirzepatide utilisé dans le traitement du diabète de type 2, induirait une baisse significative du poids en cas d’obésité :

La tirzepatide imite une hormone gastro-intestinale (GLP-1) qui active des récepteurs dans le cerveau jouant un rôle dans la régulation de l’appétit.

Elle est déjà commercialisée sous le nom de Mounjaro pour les personnes souffrant de diabète de type 2, depuis une autorisation de la FDA depuis mai 2022.

Il faut une ordonnance valide d’un médecin agréé pour obtenir ces médicaments.

 

OZEMPIC

Ce médicament est un antidiabétique injectable. Il agit en se fixant sur les récepteurs de l’hormone appelée glucagon-like peptide-1 (GLP-1), qui a un rôle dans le contrôle de la glycémie.

Il stimule la libération d’insuline lorsque le taux de glucose dans le sang est élevé.

Il ralentit également la vidange de l’estomac et diminue la sécrétion du glucagon.

Son action prolongée permet de ne faire qu’une seule injection par semaine.

Il est utilisé dans le traitement du diabète de type 2 chez l’adulte, en association avec d’autres hypoglycémiants, y compris l’insuline, lorsque ces antidiabétiques associés au régime alimentaire et à l’exercice physique se sont montrés insuffisants pour contrôler le diabète.

 

TRULICITY

Qu’est-ce que le médicament Trulicity ?
Trulicity est un médicament utilisé chez les adultes et les enfants âgés d’au moins 10 années atteintes de diabète de type 2.

Il est utilisé en complément à un régime alimentaire approprié et de l’exercice physique.