Les causes de crise cardiaques sont bien connues de tous, hypertension, cholestérol, glycémie élevée, diabète non régulé, tabac, alcool… Elle sont les principales origines des risques cardiovasculaires encourues.  Mais aussi…

 

La colère peut tuer

Se mettre dans des états de colère extrême peur engendrer une crise cardiaque si vous êtes un sujet à risques. En tout cas c’est ce qui ressort d’une étude sérieuse faite en Australie, qui précise qu’un accès de colère violent peut augmenter les facteurs de risques cardiaques. Un énervement excessif peut entraîner un infarctus (appelé par le corps médical «Tako-tsubo». La colère produit brutalement une quantité importante d’adrénaline, le cœur s’emballe rapidement et le sang n’arrive pas assez vite au niveau du cœur, (artères fatiguées ou rétrécies par du mauvais cholestérol)  d’ou le risque d’infarctus.

 

L’anxiété et le stress

L’anxiété, le stress engendrent tout un tas de complication de santé, dont l’hypertension artérielle. La pression augmente, le besoin d’oxygène se fait sentir, la respiration est difficile, le cœur bat plus vite. Les risque d’accidents cardiaques sont plus importants, d’autant plus si le sujet est à risques comme les fumeurs, les malades du diabète, du cholestérol, du cœur.

 

L’acte sexuel violent

Le risque de crise cardiaque pendant l’acte sexuel existe, même si celui ci reste statistiquement faible. Après avoir comparé l’état de santé d’individus âgés de 50 à 65 ans avant et après des rapports sexuels, les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu’un risque d’incidents cardiaque est plus importants de 2% environ chez les individus à risques (fumeurs, alcooliques, et malades chroniques).

En effet, tout comme chez les sportifs de haut niveau, les coléreux, les sujets à risques, les battements du cœur s’accélèrent brutalement pendant l’effort. Les patients qui ont un cœur «fatigué» doivent faire attention et éviter les super performances sexuelles. (mais le risque est quand même faible).

Le cas d’essoufflements, de douleurs du thorax, de malaises après l’acte sexuel, doivent conduire à consulter.

 

La solution idéale

Augmentez sa résistance en pratiquant du sport, pas n’importe quel sport, choisir la marche tonic, le vélo, la natation d’endurance, évitez les levées de poids.

Avant de pratiquer le sport choisi, il est conseillé de faire pratiquer par votre cardiologue, un test à l’effort, vous appréhenderez plus facilement les sports qui vous conviennent.

Ceux qui ont des antécédents de troubles cardiaques, doivent impérativement demander conseil à leur médecin ou cardiologue.

 

Surveiller son alimentation

Évitez les aliments trop gras, trop salés et bien sûr trop sucrés.

Supprimez les fromages gras, les charcuteries, les plats en sauce. Un plat «gras» de temps en temps ne risque pas d’engendrer une crise cardiaque. C’est la récurrence et le «trop» qui est l’ennemi du bien. Le gras, les sauces, le salé augmentent le cholestérol et la tension artérielle.

 

Le Cannabis, la marijuana

Les amateurs de cannabis ou de marijuana s’exposent à des risques cardiaques élevés. Ces deux drogues accélèrent le rythme cardiaque et dilatent les bronches et alvéoles des poumons. Les toxicités atteignent alors le cœur des alvéoles pulmonaires. Le Cannabis et la marijuana augmentent le risque d’infarctus.

 

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HOMME/ FEMME : Les signes d’une crise cardiaque sont-ils les mêmes ?

Le signes d’une crise cardiaque éminente ne sont pas les mêmes chez la femme et l’homme. Il est préférable de  reconnaître les alertes qui signalent la crise imminente.

Chez l’homme, Il ressent de fortes douleurs dans la poitrine, à l’épaule gauche, à la mâchoire.

Chez la femme, elle ressent une forte fatigue, des nausées voire des vomissements.

Dans 90% des cas, de fortes douleurs dans la poitrine, dans l’épaule gauche et dans la mâchoire sont ressenties par le sexe masculin, avec sentiment d’oppression et d’étouffement qui perdure malgré le changement de position ou la prise de médicament.

La femme, quant à elle, les douleurs sont moins fortes, parfois aucune douleur, ni au niveau du thorax, ni au niveau du bras gauche, ni à la mâchoire. La crise cardiaque est difficile à identifier. Par contre le sentiment d’oppression au niveau des seins et entre les omoplates accompagné d’angoisse, de forte transpiration, de douleurs d’estomac, de nausées accompagnées de vomissements annonce la probable crise cardiaque.. On ne connaît pas vraiment l’origine dé ces différences entre hommes et femmes. Longtemps attribués aux hormones de substitution données à l’approche de la ménopause ou aux contraceptifs pris par les femmes, car ces derniers ont tendance à obstruer les veines et les artères en augmentant les risques cardiaques.

 

Femmes et hommes ne sont pas égalitaires dans ce domaine

D’une façon générale, les femmes ont tendance à moins se plaindre de la douleur. Lorsque ces symptômes apparaissent, elles les attribuent souvent à une grosse fatigue, ou à une gène gastrique. Du coup les diagnostiques sont tardifs, lors d’une vraie crise cardiaque.

 

En cas de crise cardiaque, que faire ?

Il est recommander de téléphoner immédiatement au Samu, le 112 ou le 15 pour une prise en charge rapide et efficace.

 

Quels sont les premiers soins ?

Les sujets hospitalisés sont pris en charge immédiatement par les services d’urgence. Ils sont traités par « strombolyse »
une technique qui consiste à réduire les caillots de sang qui bouchent l’artère coronaire. Le seul traitement connu et efficace à ce jour qui doit être réalisé au plus vite dans les deux heures qui suivent le début de la crise. Chaque minute compte. Les patients hospitalisés sont soignés par une technique appelée «thrombolyse». Il s’agit de désagréger à l’aide de médicaments administrés par perfusion les caillots sanguins qui obstruent l’artère coronaire. Ce traitement, le plus efficace à ce jour, ne peut se faire que dans les deux heures qui suivent l’apparition des premiers symptômes. Chaque minute perdue se solde finalement par des fibres de muscle cardiaque en moins que les patients, quelque soit leur sexe, ne récupéreront jamais.

 

Le soleil, ou vitamines D, et la crise cardiaque.

Cela n’est plus a prouver, la vitamine D, ou les 20 minutes d’exposition quotidiennes au soleil, diminuent considérablement les risques d’infarctus. La vitamine D, empêche les dépôts à l’intérieur des artères et leur donne plus de souplesse à la dilatation. Le manque de vitamine D, (sous les 15 ng/ml) double le risque d’infarctus de myocarde ;

En cas d’AVC, l’intervention des services d’urgence doit être faite dans les 5 ou 6 heures qui suivent l’accident cardiaque.

 

L’ACV, symptômes courants

– Faiblesse au niveau de la joue et des lèvres.

– Paralysie d’un ou de plusieurs muscles de la face.

– Paralysie d’un ou de plusieurs membres.

– Troubles de sensibilité au toucher, bras mort, difficultés à parler, troubles de la vision, perte de l’équilibre.

– Numéro d’urgence: le 15 (Samu)

Dr Marschal