Les femmes diabétiques n’y échappent pas, d’autant plus qu’elles sont souvent en surpoids et que la sédentarité est souvent plus présente chez ce type de population, où l’activité sportive recommandée et peu ou pas pratiquée, à cause de la fatigue, du surmenage, du stress, de l’angoisse et de la pénibilité médicamenteuse récurrente. La cellulite s’installe et reste difficile à traiter. Voici quelques conseils pour vous aider à la réduire, voire à la supprimer.

 

 

L’approche globale pour venir à bout de la cellulite

La cellulite, comme tout dérèglement physiologique et tout problème de santé, est une réaction de l’organisme à certaines perturbations, à certains abus. Le traitement anti cellulitique idéal associe toujours un traitement interne (plantes) à des soins externes  (crème, gel, enveloppements ou massages) et à une bonne hygiène de vie.

 

Les actions à mener

–  Drainer l’organisme.

–  Traiter le ou les organes faibles.

–  Stimuler l’évacuation des cellules graisseuses.

–  Accélérer la combustion des graisses.

–  Augmenter la circulation sanguine locale et stimuler l’oxygénation des tissus afin que les surcharges graisseuses soient remises en circuit (jambes en poteau).

–  Faciliter l’élimination de l’eau et des toxines stagnantes.

–  Raffermir la peau et les tissus sous-jacents par des massages et de la gymnastique.

 

Les traitements chocs

Parallèlement aux traitements internes et aux massages qui visent à rétablir un équilibre et qui attaquent le «mal à la racine», on peut avoir recours à des traitements locaux comme la chirurgie (lipoaspiration) ou à des techniques moins lourdes telles l’électrolypolyse, la mésothérapie ou la pressothérapie. Plus onéreuses, ces techniques s’adressent surtout aux cellulites très localisées (culotte de cheval).

 

La diététique qui fait fondre la graisse

La cellulite localisée sur les cuisses et les hanches d’une femme vraiment mince du haut, répond mal au régime basses-calories. Il creusera la poitrine, décharnera les bras et videra les seins, sans entamer les capitons.

En revanche, la cellulite répond souvent à la méthode des associations alimentaires. Laquelle n’est pas basée sur une restriction calorique mais plutôt sur le choix des aliments. L’organisme, qui n’est pas privé d’énergie, se met au contraire à mieux éliminer, à mieux assimiler les aliments, à mieux fonctionner en général. Parce qu’il retrouve un équilibre, la cellulite s’élimine naturellement.

 

Cinq grands principes alimentaires

• Varier les repas en mangeant de tout mais en évitant  d’associer certains aliments dans un même menu.

• Ne pas consommer au même repas des protéines (produits animaux) et des glucides (féculents, sucres).

• Accompagner toujours les protéines ou les féculents de légumes et/ou de crudités.

• Manger les fruits en dehors des repas (une heure avant ou trois heures). Éviter de les associer aux féculents (tartes ou gâteaux aux fruits).

• La consommation de sucres ou de féculents après 17 heures élève le taux d’insuline et empêche l’élimination des calories. Si on les évite, le phénomène de «brûle-graisses» naturel s’accélère. Réserver les pâtes, les pommes de terre  et les desserts aux fruits au repas du midi.

 

Les aliments qui évitent la formation des capitons

Certains aliments, par leurs principes actifs, son bénéfiques à l’élimination de la cellulite. Ils doivent constituer la base des menus.

Les aliments à privilégier 

Légumes : ils sont bénéfiques pour leurs fibres et leurs flavonoïdes. Ils ont une action diurétique, hépatique et reminéralisants (aubergine, céleri, champignons, choucroute, courgette, endive, épinards, fenouil, haricot vert, pissenlit, pousses de soja, oignon, persil, poireau, radis, radis noir, salades amères, tomate, algues).

Céréales : choisir de préférence des céréales complètes  pour leurs acides gras essentiels, qui agissent sur l’équilibre glandulaire, et pour leurs fibres : pain, pâtes, riz, blé, semoule, flocons d’avoine… Éviter les mélanges trop sucrés.

Fruits : la vitamine C qu’ils contiennent reconstruit le tissu conjonctif. Leurs flavonoïdes facilitent l’élimination (fruits rouges, fraise, framboise, myrtille, kiwi, pamplemousse, citron, ananas, papaye, pomme, prune).

Poissons : en consommer au moins 3 ou 4 fois par semaine. Privilégier les poissons semi-gras ou gras (saumon, truite de mer, maquereau, thon…). Leurs acides gras polyinsaturés rééquilibrent les mécanismes hormonaux et les métabolismes alimentaires.

Aromates : ils apportent de la saveur à la cuisine sans sel ou sans beurre et ont une action revitalisante et diurétique  (persil, cerfeuil, coriandre, estragon, fenouil, thym, cumin, anis, carvi, safran, cannelle, gingembre).

 

La bonne façon de boire pour bien élimine

L’eau est indispensable à l’organisme, que l’on veuille maigrir ou non. Elle facilite l’élimination des toxines, lesquelles, si elles s’accumulent, peuvent provoquer aussi bien une cellulite que des rhumatismes.

 

Les conseils

Pour beaucoup de médecins, boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour est le geste de base anticellulite. Si l’on a pas l’habitude de boire beaucoup, augmenter la ration de liquide progressivement, de façon à ne pas provoquer une rétention d’eau ni de fatiguer les reins. Boire à longueur de journée, un verre à la fois, en commençant par un grand verre d’eau au réveil.

Choisir de préférence des eaux minérales, en changeant de marque toutes les 2 ou 3 semaines. Éviter les eaux qui contiennent plus de 500 mg de sodium par litre (St Yorre, Célestins, Appolinaris).

Les tisanes, les bouillons de légumes, le thé, les jus de fruits contribuent à augmenter la ration de liquide.

 

Attention à l’alcool : il fait grossir !

Les boissons alcoolisées (apéritifs, digestifs, cocktails) sont toujours déconseillés dans un régime amincissant car elles apportent les calories «vides», directement stockées sous forme de graisses. Le vin à table est permis. Ses tanins agissent favorablement. Boire de l’eau pour se désaltérer et un verre de vin pour le plaisir.

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