Tous les petits tracas de la vie quotidienne, entraînent de nombreux petits soucis de santé. La prise de mauvais cholestérol doit être prise très au sérieux par chacun d’entre nous, car cela peut-être grave de conséquences sur son capital santé. Nous devons nous surveiller de façon très assidue, la moindre petite sonnette d’alarme nous devons aussitôt réagir.

 

L’hypoglycémie

L’hypoglycémie est une maladie qu’il n’est pas possible de détecter soi-même. En cas de fatigue, coups de pompe et fringales, il faut consulter. Le médecin prescrira une mesure de la glycémie. Si celle-ci est anormale, il proposera un régime. Son but : réduire le pic d’hyperglycémie postprandiale pour limiter la sécrétion d’insuline et éviter l’hypoglycémie secondaire. En cas d’échec de ce régime alimentaire, il prescrira des médicaments.

Le régime : prendre un petit déjeuner consistant avec sucres lents (céréales) et sucres rapides (fruits). Après le jeûne de la nuit, ce premier repas a pour charge de restaurer la glycémie, c’est-à-dire fournir à l’organisme des glucides de façon à ce que le taux de glucose circulant soit toujours constant.

Privilégier les aliments complets (céréales, pain…).
Diminuer les aliments à index glycémique élevé (confiture, sucre blanc, jus de fruits sucrés, Coca-Cola).
Manger à heures régulières, et plutôt cinq fois par jours que trois. Sans pour autant grignoter.
Alterner les repas riches en protéines contenant peu de graisses saturées (volaille, lapin, poisson, fruits de mer…) avec ceux contenant des glucides à faible index glycémique (céréales complètes, lentilles, haricots secs).
Ce qu’il faut éviter : il faut supprimer les excitants (tabac, alcool, café). Ils peuvent induire une hypoglycémie qui disparaît après le sevrage.

 

La goutte

La goutte est une maladie complexe dans laquelle on observe une augmentation du taux d’acide urique, un déchet dont une partie vient des aliments, l’autre étant fabriquée par le foie. Le taux à ne pas dépasser est de 70 mg.
Les manifestations : lorsque le taux d’acide urique est trop élevé, il peut se déposer au niveau du coude, du lobe de l’oreille, des pieds et des mains. Le plus souvent, le gros orteil est touché en premier. Cette maladie est à prendre au sérieux car elle peut atteindre des organes. Non traitée, elle peut aller jusqu’à détruire les reins. Le traitement médicamenteux est efficace.
Le régime est en cause : la goutte est due le plus souvent à une nourriture trop riche en aliments d’origine animale (viandes et poissons). Un choc émotif, un repas trop copieux, peuvent déclencher une crise de goutte.
Les aliments à éviter : (1 fois par semaine), Abats (foie, tripes), gibier faisandé, viandes jeunes (veau), charcuteries.
Les aliments à réduire : (à limiter, 2 fois par semaine), Coquillages, crustacés, et certains poissons (hareng), lentilles, asperges, alcool, vins… Il est recommandé de boire beaucoup d’eau.

 

Les graisses saturées

Scientifiquement, les acides gras saturés sont des acides gras dont la chaîne d’atomes de carbone ne comportent pas de double liaison. Il faut savoir que, dans la nature, tout corps gras contient les trois types d’acides gras (saturés, mono-insaturés, poly-insaturés) en quantité variable. Lorsqu’on parle d’un corps gras saturé, on désigne un corps gras composé en majorité, mais pas exclusivement, d’acides gras saturés.

 

Comment les reconnaître ?

Les acides gras saturés sont essentiellement d’origine animale. On en trouve dans le lait, le beurre, la crème fraîche, le fromage, le saindoux, le lard, le gras blanc du jambon, le saucisson et la viande.

 

Les graisses cachées

Les graisses saturées font partie intégrante des aliments. On les trouve dans les charcuteries, les préparations industrielles salées ou sucrées (quiches, viennoiseries, biscuits…), mais aussi dans le jus de cuisson des rôtis (graisse fondue).

 

Leur rôle

Les acides gras saturés ont un rôle surtout énergétique. Ils ne sont pas indispensables à l’organisme mais permettent un apport calorique utile quand nous devons lutter contre certaines agressions (froid…). Il est recommandé de limiter les apports pour éviter une prise de poids et l’élévation du taux de cholestérol sanguin (LDL).

 

Où se cache le cholestérol ?

L’œuf : Il y a 30 ans, les Français mangeaient en moyenne 259 œufs par an et par habitant, contre seulement 185 dans les années cinquante. Normal, la France est le premier producteur d’œufs en Europe. Un bien ou un mal ? Jugez plutôt… Si le blanc est essentiellement composé d’albumine et d’acides gras saturés, le jaune d’œuf, lui, est le recordman toutes catégories en matière de cholestérol, avec 1500 mg aux 100 g. Ce ne sont pas les seuls lipides qu’il contient. On compte, pour 100 g de jaune, 4,25 g d’acides poly-insaturés, 13,4 g d’acides gras mono-insaturés et 10 g d’acides gras saturés. Donc, ne pas en abuser.

Le lait : Le lait entier comprend, pour un litre, approximativement 35 g de matières grasses. Aux 100 g, il faut compter quelques
10 mg de cholestérol. Ces chiffres sont à réactualiser en fonction non seulement de l’animal dont il provient, mais aussi du mode de conditionnement auquel on l’a soumis. Le lait demi-écrémé, 3,09 g par litre pour 3 mg de cholestérol aux 100 g. Il recèle en outre des vitamines, de l’acide citrique, des sels minéraux (dont le calcium), de la caséine (une protéine) et du lactose (du sucre). Autant le lait de vache est bon pour l’enfant, autant il peut devenir nocif pour l’adulte. Ses protéines, même lorsqu’il est écrémé, favorisent l’absorption des graisses. Elles multiplient par conséquent dangereusement la survenue de maladies cardiovasculaires. Si vous souhaitez agrémenter votre alimentation d’un surplus de calcium, optez judicieusement pour le lait de soja supplémenté en calcium, l’eau minérale chargée en calcium, les amandes et les choux. Contrairement au lait, le yaourt est un produit hautement recommandable grâce au lactose qui est digéré par les ferments acides lactiques.

Le beurre : Nous (les Français) consommons 7,6 kilos de beurre par an et par habitant, contre un peu plus de six kilos dans les années 50. Il fait partie intégrante de notre culture alimentaire et il est la graisse la plus digeste à condition qu’il soit frais, non salé et cru. Parallèlement, on estime la consommation d’huile et de margarine respectivement à 11,87 et à 3,5 kg par an et par habitant. Le beurre est au minimum composé de 82 % de matières grasses et pour 100 grammes contient 250 mg de cholestérol. Il vous est conseillé de limité la consommation de beurre à 10/15 g. par jour.

La viande : Accusée à tort et à travers des maux les plus divers, la viande est regardée par beaucoup d’entre nous avec méfiance. La rumeur veut en effet qu’elle contienne de dangereux acides gras. Les choses ne sont, heureusement pour la gastronomie française, pas si simples. D’une part, le taux de gras dépend de la localisation du morceau choisi. La graisse se loge surtout entre les muscles ou sous la peau. Mais elle existe aussi dans les lipides intramusculaires, qu’on ne peut pas déceler à l’œil nu. Diversité anatomique et diversité de qualité : le taux de lipides d’une viande dépend de l’alimentation de la bête, de son âge, de la saison d’abattage, de son sexe. La proportion de lipides peut passer de 17 % pour un haut de cuisse de poulet à 1,2 % pour un morceau de blanc. Idem chez le bœuf, il y a 20 % de gras dans un plat de côtes et 2 % seulement dans une tranche.

Le fromage : Plus de 350 sortes de fromages se partagent le plateau national, ce qui porte tout naturellement les Français à être les premiers consommateurs de fromage au monde, avec environ 22 kilos par an et par habitant (soit deux fois plus qu’en 1980), devant la Grèce (21 kg/an/hab), l’Italie et la Suède (15 kg/an/hab). Le fromage se compose de protéines, de graisses, de calcium, d’eau, et quelquefois d’un peu de sucre. Cette concentration varie là encore en fonction qu’on use de lait écrémé, de lait entier ou de lait enrichi en crème, de l’animal d’origine et de ses conditions d’élevage. À l’exception des produits fermiers, exempts de cette obligation, vous trouverez parfois ces taux indiqués sur l’emballage.

Les charcuteries : Elles font partie du patrimoine culinaire français. Composées de viandes de porc essentiellement et de gras et ne sont pas très recommandées pour ceux et celles qui ont du cholestérol. Pour se faire plaisir de temps en temps, nous sommes d’accord pour quelques rondelles de saucisson, de pâté de campagne ou un peu de rillettes, mais il vaut mieux les bannir de votre réfrigérateur.

Le sucre : Les sucres peuvent être de proches parents des lipides. Tous les sucres, après transformation du glucose, donnent des molécules qui sont  des précurseurs de la synthèse par le foie du cholestérol endogène et des acides gras, bref, le sucre engendre du gras.

 


> LE SAVIEZ-VOUS

 L’huile : Il n’y a pas une huile mais des huiles, de colza, d’olive, d’arachide, de tournesol, de palme, de noix… chacune ayant des propriétés particulières. Toutes ont cependant des traits communs : elles sont constituées à la base d’acides gras et formées de chaînes plus ou moins longues de carbone. L’huile d’olive, la favorite, se compose à 70 % d’acide oléique, qui a des bienfaits remarquables, entre autres de diminuer le  LDL-cholestérol et l’apoprotéine B, et d’accroître les concentrations de HDL-cholestérol et d’apoprotéine-AI. En résumé, elle maximalise le travail des récepteurs aux LDL. Les HDL-cholestérol que l’on trouve dans l’huile d’olive sont plus actifs que les HDL des acides gras poly-insaturés dans le transport du cholestérol. L’acide oléique a par ailleurs un autre avantage : il est mono-insaturé, et donc peu sensible à l’oxydation. D’autres huiles sont tout aussi intéressantes. L’huile de noix est exempte de tout acide gras saturé néfaste au cholestérol. Elle se compose de 22 % d’acide oléique, 63 % d’acide linolénique et 8 % d’acide alphalinolénique*. Comme l’acide linolénique, l’acide alphalinolénique fait partie des acides gras essentiels, ceux que l’organisme ne peut synthétiser tout seul. Tous deux sont hypocholestérémiants. Les huiles d’arachide sont très riches en acides gras saturés, et donc à déconseiller à qui veut surveiller son taux de cholestérol. L’huile de colza est elle aussi un mélange de ces trois acides.

Les poissons : Souvent oubliés de notre alimentation, les poissons ont des teneurs en lipides très variables. Là encore, tout dépend non seulement de la sorte de poisson, mais aussi de son âge, de son sexe, de la saison et de la façon dont on le pêche… Les poissons n’ont pas de tissu adipeux sous-cutané comme les mammifères peuvent en avoir pour les protéger du froid. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient dépourvus de lipides. Leur graisse est diffuse dans le corps. La chair dont nous nous régalons peut contenir jusqu’à 20 % de graisses composées de triglycérides, d’acides gras insaturés, d’acide oléique, d’acide linolénique ou alphalinolénique. On remarque parfois aussi des quantités d’acides gras saturés et de cholestérol… mais à très faible dose. L’huile de foie de morue est un excellent moyen de lutter contre l’augmentation des taux de triglycérides.